Les Jeux se sont-il déroulés illégalement sur des terres Native Land?

•février 28, 2010 • Laissez un commentaire

C’est la première fois dans l’histoire des Jeux Olympiques que les Native Land sont ses partenaires officiels de l’évènement. Une centaine d’entreprises appartenant et dirigées par des descendant des First Nations ont été mises à contribution pour l’organisation de ces Jeux. Sur les 580 millions de dollars de budget prévu pour l’aménagement des sites, 52 millions sont allés à deux entreprises issues de communautés autochtones pour la construction d’infrastructures sur le complexe nordique de Whistler et de bâtiments dans la vallée Callaghan.

Sur l’ensemble du Canada plus d’un million de dollars de contrats ont été passé avec des Native Land pour des services de traduction et de restauration et des prestations artistiques. Seulement les Quatre Premières nations, ne représentent que 6.000 personnes,et non pas les 65.000 autochtones qui vivent dans la région de Vancouver et  galèrent pour beaucoup avec la drogue, l’alcool et la pauvreté.

Pour éviter d’avoir à se justifier le comité d’organisation a invité du 12 au 28 février 2010 plus de 300 jeunes inuits, métis ou issus des First Nations âgés de 19 à 29 ans afin qu’ils  assistent en personne aux Jeux et en profitent pour faire connaître leur culture et leur région au cours de diverses activités et événements spéciaux. Ce fut l’occasion pour eux de visiter les sites olympiques, d’assister aux séances d’entraînement des athlètes et de rencontrer les sportifs, des dirigeants d’entreprise et leurs aînés. Ils ont pris part à des spectacles culturels au Pavillon autochtone 2010

Le Comité d’organisation des jeux Olympiques de Vancouver (Covan) dit d’avoir conclu un partenariat exemplaire avec les Musqueam, Lil’Wat, Squamish et Tsleil-Waututh, les Quatre Premières nations hôtes (QPNH), dont les territoires accueillent quinze sites de compétition. Il s’avère que les  négociations dans le cadre du traité entre les Premières nations et la Colombie-Britannique ne sont toujours pas abouties. Alors les Jeux Olympiques de Vancouver 2010 ont-ils eu lieu illégalement sur les terres des Native Land?

Pemberton

•février 28, 2010 • Laissez un commentaire

Toujours dans ma quête des Native Land, que je n’aurais qu’aperçu durant ces Jeux Olympiques de Vancouver, des techniciens de l’équipe de télévision française m’indique le village de Pemberton.  Situé à 35 km de Whistler, ce village est en fait une réserve (quel mot affreux pour désigner cette petite commune). 2,192 personnes y vivent.

Avant que les colons européens ne débarquent, Pemberton et sa vallée étaient le territoire traditionnel des peuples des Premières nations de la tribu des Salish de l’intérieur. Aujourd’hui, c’ est le siège administratif de la nation Lil’wat et de leur organe directeur. Elle a été découverte par  Joseph Despard Pemberton, un arpenteur général de la Compagnie de la Baie d’Hudson dans les années 1850 qui lui a donné son nom et elle figure pour la première fois sur une carte en 1859. En 1909 ce sont les mines d’or, d’argent et de plomb qui ont attiré les premiers colons. Puis Pemberton est devenu  l’un des arrêts d’approvisionnement au service des chercheurs d’or. A l’origine  » Port Pemberton » était situé à l’extrémité nord du lac Lillooet,  les voyageurs passaient par ce lieu avant de poursuivre leur trajet par la route.

Cette route entre Squamish et  Pemberton était connue comme la piste « Heartbreak » avec des pentes abruptes et des sentiers étroits qui ont causé à l’époque des accidents mortels. Les hommes empruntaient ce chemin et parfois certains y laissaient leur peau. Les épouses qui ne voyaient pas revenir leurs maris en avait le cœur brisé.

En 1914 Pacific Great Eastern Railway a été construit et a atteint le Mont Curries en 1915. Le développement de ce village a continué  grâce l’ouverture d’une école. Avec de chemin de fer la population s’est accrue, et les surfaces agricoles ont été modifiées. D’une culture vivrière des Native Land, les colons ont augmenté la taille des aires exploitables et surtout importé leur propres graines détruisant au passage l’écosystème. Tout ceci au détriment de la population locale qui n’avait pas donné son accord pour l’installation de colons sur leur terre.

C’est avec la Seconde Guerre mondiale le nombre de la population a commencé à décroitre pour ne plus jamais augmenté mais les Native Land sont restés.

Désireuse de faire connaître leur culture grâce aux Jeux Olympiques de 2010 la Lil’wat Nation principale ethnie  de Pemberton a décidé d’organiser des célébrations dans la commune aux côtés des événements dont ils sont les hôtes. Étant  l’une des quatre Premières nations hôtes des Jeux de 2010, les membres de la nation Lil’wat se sont impliqués dans les festivités qui ont eu lieu au Mount Currie,  à Whistler, au Centre culturel Squamish Lil’wat et à Vancouver au pavillon autochtone.

Les polémiques autour de Jeux de Vancouver

•février 26, 2010 • Laissez un commentaire

Le point de vue des Canadiens

77 % des Canadiens dont 61% des Québécois (incluant 55% des électeurs pour l’indépendance du Québec) croient que les Jeux olympiques d’hiver de Vancouver contribueront à unir les Canadiens.

58 %  des Canadiens pensent que les Jeux constitueront une réussite majeure au niveau de  la sécurité, le respect du budget et l’absence de problèmes techniques.

Les Canadiens avaient prévue que leur délégation gagnerait une quarantaine de médailles mais les  facteurs cités par ces mêmes personnes aujourd’hui démontrent que le nombre de médailles remportées par les athlètes ne constitue pas un critère déterminant pour évaluer la réussite des Jeux olympiques.

« Les gens veulent que les athlètes performent bien, ils veulent qu’ils soient soutenus, mais est-ce qu’on doit vraiment gagner le plus de médailles pour qualifier les Jeux de succès? Non, je ne crois pas que nous devons en gagner le plus, c’est ce que les Canadiens affirment« , selon le président Harris dans la presse nationale.

L’avis tranchée de la presse internationale

Les Jeux de Vancouver subissent les foudres de la presse internationale.

Certains quotidiens dont The Guardian (Grande Bretagne) n’hésite pas à écrire que ce sont les pires jeux de l’histoire à cause de la mort d’un athlète, du  mauvais temps, des problèmes techniques,  de l’annulation de billets,  des problèmes de sécurité (un homme a déjoué la sécurité pour s’approcher du vice-président Joe Biden pendant les cérémonies d’ouverture et un autre a fait de même lors de la cérémonie de la remise des médailles du skieur acrobatique Alexandre Bilodeau), et de la controverse sur la place du français dans la cérémonie d’ouverture (l’affaire ayant été largement décriée par les politiciens, les commentateurs et la population de Québec, mais aussi par des politiciens d’allégeance fédéraliste et des journaux du Canada anglais).

Les problèmes techniques

Le premier , pendant l’un des moments forts de la cérémonie d’ouverture, regardée par des centaines de millions de personnes, l’un des quatre piliers de la vasque olympique ne s’est jamais levé comme prévu.

Des problèmes ont aussi longuement retardé des compétitions de patinage de vitesse la semaine dernière. Des problèmes de gradins ont forcé les organisateurs à annuler les billets de milliers de personnes qui voulaient assister à des épreuves de surf.

Les efforts consentis par le gouvernement Canadien

La polémique concernant le programme de subventions canadien faisait couler de l’encre aux quatre coins de la planète.

«À nous le podium» est un programme mis en place il y a six ans, lorsque les Jeux olympiques ont été décernés à Vancouver. Souvent la risée des autres grandes nations, en raison notamment des performances parfois décevantes de ses athlètes lors des moments importants, le gouvernement fédéral canadien a décidé d’injecter 117 millions de dollars sur cinq ans afin d’aider les athlètes du Canada à rivaliser avec les autres pays. Un projet à la fois louable,  mais également fortement critiqué. Certains représentants des conseils olympiques étrangers et certains journalistes estiment que la fédération canadienne a empêché les athlètes étrangers de s’entraîner sur les sites de compétition olympique, prétextant un règlement inscrit dans le programme.

Mais peut-on vraiment critiquer les efforts faits par le Canada pour dominer les Jeux olympiques dans lesquels ils ont investi des milliards de dollars?

Les porte-parole des comités olympiques internationaux et canadien sont, eux, satisfaits de l’organisation des Jeux.

Vancouver 2010 : Et l’impact sur l’environnement?

•février 24, 2010 • Laissez un commentaire

Les Jeux Olympiques d’hiver de 1994 à Lillehammer ont été  les premiers Jeux Olympiques écologiques. Aussi,Vancouver se voulait des Jeux encore plus verts et a tenté d’y mettre tous les moyens nécessaires pour y parvenir.

Les moyens mis en œuvre

Chacun des nouveaux sites des Jeux Olympiques d’hiver de 2010 a été conçu conformément au système d’évaluation Leadership in Energy and Environmental Design (LEED) du Green Building Rating System (Leadership en conception axée sur l’économie d’énergie et la préservation de l’environnement du système d’évaluation d’immeubles verts.

Les actions en faveur de la protection de l’environnement se sont basées sur :

– les efforts de construction de lieux de rencontres éco-énergétiques ;

– l’utilisation de sources d’énergie non polluantes ;

– l’adoption de moyens de transports en commun ;

– la compensation d’une partie des émissions de gaz à effet de serre;

– les toits végétalisés avec système de récupération d’eau de pluie  au village olympique de Vancouver.

A l’issue d’un rapport concernant l’impact sur l’environnement des Jeux Olympiques de Vancouver, le comité d’organisation (Covan) a obtenu  la médaille de bronze.

Les points noirs : les transports

Une ligne de métro a été installée entre l’aéroport et le centre de Vancouver et des bus fonctionnant à piles à combustibles à l’hydrogène ont été mis en service à Whistler. Ces deux idées sont bonnes mais certains bus et l’hydrogène ont été acheminés  par camions du Québec et ils quitteront la station dès la fin des Jeux.

L’autoroute a été agrandie entre Vancouver et Whistler détruisant l’Eagleridge, un espace sauvage abritant un certain nombre d’espèces menacées. Le trafic routier à donc augmenté au détriment d’une ligne de train qui aurait pu être améliorée.  Les  infrastructures de transports en commun n’ont pas été pensées pour exister au delà des Jeux Olympiques.

Les émissions de gaz à effet de serre  sont 15 % inférieures à l’organisation des Jeux Olympiques en général. Mais les tonnes de CO2 émis par les déplacements du public, des fournisseurs, des sponsors, ni celles des camions et des hélicoptères qui ont fait des milliers de kilomètres pour ramener de la neige sur les pistes de Cypress Mountain n’ont pas été intégrés dans ce chiffre. En incluant les rejets omis précédemment l’évaluation est actuellement à 3,7 millions de tonnes d’émission de CO2 ce qui représente le rejet de 50 pays en développement actuellement.

Dans les faits

12 hectares soit 4800 arbres dont plus d’une centaine faisant issus l’une des dernières forêts (âgées de 500 ans)  ont été coupés. Ces Jeux ont entraîné la coupe de plus de 100 000 arbres, la création de plusieurs hectares de stationnement, le dynamitage et l’asphaltage de milieux naturels sauvages, le remplissage de milieux humides, l’excavation de fonds aquatiques, la construction d’une incroyable quantité de pavillons et d’hôtels, d’un village olympique de 7 hectares, de ponts, de routes, de viaducs, d’une ligne de train reliant l’aéroport au centre-ville, de systèmes d’aqueduc, d’installations sportives dont l’utilisation à long terme n’est pas garantie.

La résistance autochtone

Je vous rappelle que la Colombie-Britannique a rencontré une résistance autochtone particulièrement vigoureuse qui  a permis  aux Native Land de demeurer les propriétaires (selon la législation) de la quasi-totalité du territoire. Aujourd’hui, même si une grande partie des autochtones ont abdiqué leurs droits devant les instances occidentales, différents groupes autochtones continuent de se battre afin de bloquer l’expansion, le développement ou l’ouverture de différents centres de ski répartis sur plus d’une douzaine de montagnes.

La nature

En plus d’être assiégées par toute une série de nouveaux produits chimiques visant à augmenter la production de neige artificielle et nuisant à l’environnement, les montagnes de Colombie-Britannique, au cœur des territoires et des cultures autochtones, sont prises d’assaut par les promoteurs qui, avec l’aval du gouvernement provincial, visent à multiplier les pistes, les remontées mécaniques, les hôtels et  les routes, les aqueducs, l’électricité et les  stationnements, les forfaits d’  » héli-skiing » ou de  « snowmobil-skiing « .

Les terres autochtones  sur lesquelles ont été menés ces projets de développement, sont généralement vendues au rabais ou cédées par le gouvernement provincial au privé. Les Jeux Olympiques constituent  la justification qui a permis au gouvernement de mettre en place une série de réformes qui ont favorisé et accéléré l’acceptation et la réalisation d’une multitude de ces projets de développement.

A méditer…

Bénévole : l’abnégation!

•février 24, 2010 • Un commentaire

Vu d’ici, les hommes et femmes en bleu sont très nombreux et tous Canadiens. En fait, ils arrivent du monde entier. Certains sont étudiants en « work and job », c’est un système qui permet aux étudiants en stand by de partir sur la destination de leur choix et de travailler dans celui-ci.

D’autres ont fait le choix de fermer leur entreprise durant la période des Jeux Olympiques car ils tenaient absolument à vivre cet évènement en étant au cœur du dispositif. C’est le cas de Jean-Pierre Berger, propriétaire et gérant d’une entreprise de logiciels à Vancouver. Ce cinquantenaire fringuant est donc bénévole pour le Covan, le comité d’organisation des Jeux de Vancouver.

Jean-Pierre Berger

Son rôle est de conduire Denis Masseglia et les dignitaires français dont des personnes très bien placées au gouvernement durant ces Jeux.Jean-Pierre Berger me confie qu’il dort sur un lit de camp dans un Algéco mais que cela ne lui pose pas de problème car ce sont les Jeux Olympiques et qu’il n’aura certainement pas l’occasion de vivre une opportunité pareille.

J’ai aussi rencontré la jolie Adèle qui est partie de son Montpellier natal il y a près de quatre mois. « Je voulais découvrir le Canada sans attaches et avec pour seul bagage un sac à dos. En quatre mois j’ai rencontré des tas de gens et c’est grâce à eux que j’ai intégré le Covan dans un premier temps. Puis au gré des opportunités, je suis maintenant bénévole au Club France et c’est vraiment bien. Je cohabite depuis avec trois Américaines, l’une venant de New-York et les deux autres de l’Utah, ce sont des mormones…« .

Il y a aussi ce jeune homme Brett qui arrive tout droit d’Écosse et travaille en tant que bénévole au Centre de presse de Whistler. « Je me suis donné deux ans pour effectuer du bénévolat sur tout les évènements sportifs qui ont lieu. Après les Jeux Olympiques de Vancouver, je  reste encore quelques temps au Canada et je file en Afrique du Sud pour la Coupe du Monde de Football« .

Bénévoles renseignant les passants à Vancouver

Groupe de bénévoles au village des athlètes de Whistler

Des rencontres comme celles-ci sont nombreuses et très enrichissante. Voir toutes ces personnes, jeunes et moins jeunes s’investir pour rien dans ces Jeux montrent l’engouement international pour cet évènement mondial. Avec des logements hors de prix (1200 $ canadien pour un petit deux pièces) et un boulot en plus pour pouvoir vivre , ils ne verront, pour la plupart d’entre-eux, aucune épreuve en live mais ils ont cette abnégation qui font d’eux des bénévoles hors pair. Chapeau bas pour ces 25000 personnes.

Cyprien Richard : l’Homme à la vraie question

•février 23, 2010 • Laissez un commentaire

Cyprien David

Cyprien Richard, membre de l’équipe de ski Alpin a préparé ses Jeux à l’écart des médias. Aussi lors de la conférence de presse qui a eu lieu le 21 février dernier il pose cette question «  pourquoi ne me demandez-vous pas comment s’est passée ma préparation plutôt que de me parler des autres?« .

Ça tombait bien car c’était ce qui m’intéressait. « Ma préparation était déjà ciblée sur la Coupe du Monde pour arriver en bonne forme ici avec toutes mes qualités optimisées. J’arrive ici dans le présent, la course est dans deux jours et au moment où deux minutes avant on me dit il faut que tu y ailles j’irais avec le sourire et je serais prêt. Ma préparation a été prévue depuis le départ d’être dans cet esprit en arrivant ici et je suis prêt« , m’explique t-il.

En effet Cyprien Richard est prêt car il termine aujourd’hui à la 7 place à 5 centièmes du 1er lors de la première manche du Slalom Géant. A la finale, il donne tout ce qu’il a mais se loupe sur une porte et la course s’arrête pour lui. Il a fait comme il a dit et fait son boulot.

Et de 8! Merci Martin

•février 22, 2010 • Laissez un commentaire

Après une semaine de diète au niveau des médailles, Martin Fourcade remet en marche le compteur en remportant la deuxième place lors de l’épreuve du Biathlon « Mass start ».

L’équipe de France s’est bien battue lors de cette course se retrouvant lors de la dernière boucle 4 (Vincent Jay), 5 (Martin Fourcade) et 6 (Simon Fourcade). Une course rêvée où nous avons cru les voir tous les trois sur le podium. Martin Fourcade y est arrivé à grand renfort d’un sprint qui le propulsa à cette fameuse deuxième place.

Vincent Jay dans le dernier tour

Simon Fourcade dans le dernier tour

Martin Fourcade à l'arrivée

Elle fait du bien celle-ci d’autant plus que c’est l’un des frères Fourcade qui la gagne. En effet Simon avait raté son entrée en lice, Martin a sauvé l’honneur de la famille.

Martin Fourcade (médaille d'argent du Mass Start)

Toute la famille Fourcade est aux anges. Arrivée depuis le 11 février 2010 au Canada pour soutenir les deux garçons, la famille catalane d’origine se reconnait grâce au foulard sang et or qu’ils portent autour du cou ou du poignet. Les Fourcade forment un clan uni qui se déplacent ensemble au gré des étapes sportives importantes de leurs prodiges.

« Ils ont été initiés par leur père au Biathlon. De la fratrie, ils sont 3, l’ainé Simon et le cadet Martin ont de suite développé des capacités inouïes pour ce sport, le benjamin Brice a privilégié les études et le ski Alpin » me confie leur oncle . « Je n’ai pas pu assisté à la course en live et je suis resté à la voir devant un écran. J’étais seul entouré d’Autrichiens, de Suédois. Je n’ai pu réprimer mon cri de joie lorsque dans le dernier tour, les garçons étaient en position 5 et 6. Les gens autour de moi m’ont pris en sympathie et les ont soutenu avec moi. C’était magique!« , conclut-il.

Et cette photo, juste pour le plaisir!

Simon Fourcade répondant à une interview

Lizeroux en apparté

•février 22, 2010 • Laissez un commentaire

Je ne vous en avais pas parlé avant mais je l’avais déjà rencontré lors de la conférence de presse de l’équipe de ski Alpin qui a eu lieu le 10 février 2010. Il était déjà très concentré, fort dans sa tête attendant les questions intelligentes des journalistes qui ne sont malheureusement jamais arrivées et cela se voit au regard qu’il m’a lancé ce jour là. Oui! oui! c’est bien moi qu’il regardait…

Julien Lizeroux lors de la conférence de presse du 10 février 2010

Grâce à ma copine j’ai eu le privilège de m’entretenir avec Julien Lizeroux, 18ème au classement final du combiné mais pour les aficionados il est surtout vice champion du monde de la spécialité. Julien Lizeroux est lucide et ne se décourage pas, conscient du rôle qu’il a joué, celui de pilier de l’équipe de France de ski Alpin. « Je ne me tiens pas à l’écart des médias mais je connais leur rôle qui consiste à monter en épingle ou descendre en flèche un sportif lors des Jeux. Aussi, je prends le temps d’analyser et de comprendre leur cheminement et en fait bénéficier les membres de l’équipe. Certains sont très affectés par le lynchage médiatique qui a lieu actuellement à propos du ski Alpin. Les Jeux Olympiques ne sont pas la seule course que nous ayons à faire. Aussi, les résultats que nous avons obtenus, les membres de l’équipe de France de ski Alpin et moi,  en championnat et lors des étapes de Coupe du Monde sont minorés aujourd’hui » dit-il avec cet éternel sourire qui ne le quitte jamais.

En effet très lucide le « Julien » et c’est comme cela que nous l’aimons, un garçon réfléchi, plein d’allant. Plus tard lors de cet entretien très intimiste, je constate que Julien Lizeroux est très fort dans sa tête et que ce n’est pas ce résultat plus que moyen qu’il a eu hier au combiné qui l’empêchera d’aller chercher une médaille lors de sa prochaine course le Slalom. « Je suis prêt et je m’entraîne tous les jours. On verra le résultat, je sais qu’il y a des pointures mais je me connais…« 

Skeleton, un sport de fou!

•février 21, 2010 • Laissez un commentaire

Vous voyez-vous partir la tête en avant sans aucune protection hormis un casque? Je ne pense pas à moins d’aimer exploser ses montées d’adrénaline. Une tuerie ce sport. C’est tellement rapide qu’il est impossible d’imprégner une image digne de ce nom sur une pellicule à moins d’avoir un super matériel de professionnel.

Un peu d’explications : c’est un  individuel qui se pratique dans un couloir de glace étroit en descente. Le skeleton se pratique individuellement sur une planche ressemblant à la luge mais contrairement à celle-ci le skeletoneur se place sur son engin à plat ventre la tête devant. Truc de fou, je vous dis!

En ces Jeux d’hiver de Vancouver, le Français Grégory Saint-Genies skeletoneur termine à la 15eme à 1 »65 du leader, le Letton Marin Dukurs. A l’issue de la seconde manche il avait signé le meilleur temps mais  il n’a pu reprendre que deux centièmes de seconde.

Grégory Saint Genies

Pour la première fois selon l’entraineur de Grégory Saint Genies, la charmante Américaine Tristan Gale, les supporters Français étaient nombreux. Mais je me permets de rajouter de choix car il y avait Florence Masnada médaillée de bronze en descente en 1998 à Nagano et en combiné en 1992 à Albertville, Pierre Ochs membre de l’équipe de France de Bosses , Julie Pomagalski Championne de Snowboard, et bien d’autres.

Florence Masnada

Pierre Ochs

Ils ont tous été impressionnés par ce sport, et seul David Poisson membre de l’équipe de France de ski Alpin à Vancouver confiait  » C’est trop cool, je m’y essayerai bien« . Oui mais lui je crois qu’il est fou!

Du beau au club France de Whistler

•février 20, 2010 • Laissez un commentaire

Hier au Club de France de Whistler, de nombreux sportifs sont passés  faire un petit coucou.

Raphaël Ibanez, le rugbyman échangeait à propos des pistes avec Antoine Dénériaz champion Olympique de descente en 2006 à Turin (Italie) après avoir skié toute la matinée sur les pistes de Whistler.

Antoine Dénériaz et Raphaël Ibanez

La gymnaste Isabelle Sévérino, élue au Conseil d’Administration du CNOSF et  nommée par le nouveau président Denis Masseglia, vice présidente du CNOSF pour 4 ans.

Isabelle Sévérino

Et notre médaillée d’argent au snowboard Déborah Anthonioz, qui a passé plus d’une demi-heure à pleurer car sa médaille a glissé de sa poche est tombée sur le bitume et s’est un peu abimée « Je suis dégoutée, comment faire pour qu’elle redevienne belle comme avant? » se lamente t-elle. Ne t’inquiète pas Déborah, un bijoutier se chargera de te la rendre aussi belle que lorsque tu l’as reçue. Sensibles ces sportifs n’est-ce pas?!

Déborah Anthonioz

Enfin, David Poisson, victime d’une sortie de piste dés le début du Super G, « Je garde le moral, ce sont mes premiers Jeux Olympiques » dit-il avec le sourire.

David Poisson

Denis Masseglia et Déborah Anthonioz

Cette journée basée sur l’échange a été une véritable réussite.

L’ambiance était au top avec entre autres le président du Comité National Olympique Sportif Français Denis Masseglia qui félicitait pour la seconde fois Déborah Anthonioz.